Ces dernières semaines sont pour
moi une succession d'épreuves à traverser, de pages à tourner, d'angoisses à
affronter.
Je me croyais un éternel adolescent. Je dois à présent constater que cette
insouciance de jeunesse ne peut être qu'éphémère.
Tous ces récents événements qui font que ma vie est moins gaie, ne me touchent
pourtant pas directement. C'est bien ça qui est délicat. Mes proches souffrent,
mais pour moi tout roule... comment me plaindre d'un pareil état ? et surtout à
qui me plaindre, puisque toutes les branches auxquelles je pourrais ou voudrais
m'accrocher sont en ce moment plus que fragilisées...
C'est donc ici que je viens un peu vider ce lourd sac. Je ne sais pas d'ailleurs
si je publierai ce texte un jour. Me lamenter ne me ressemble guère.
Plusieurs couples autour de moi vacillent, le cancer a trop vite emporté ma
belle maman le week-end ou un copain très proche commençait sa chimio, et mon
meilleur pote qui perd son emploi est en proie à de grosses remises en
questions.
Bref, moi j'essaie de faire face et bonne figure et d'être du meilleur
soutient possible...
Dois-je me jeter à corps perdu dans le travail pour ne pas penser à tout ça...
? car il n'y a guère qu'au boulot que tout roule à peu près bien.
A bientôt pour des nouvelles
forcément plus gaies.